Un café qui roule, des cœurs qui s’ouvrent

L’équipe de la Société de Saint-Vincent-de-Paul du Bas-Rhin a inauguré sa Camionnette Café Sourire en décembre 2024. Un équipement qui complète le Café Sourire de Strasbourg (67), ouvert cet été.

La Camion­nette Café Sourire est garée dans la cour de la salle muni­ci­pale de Schil­ti­gheim, (banlieue sud de Stras­bourg). « On attend Madame le maire  » explique Michel Becker, président du Conseil dépar­te­men­tal de la Société de Saint-Vincent-de-Paul du Bas-Rhin. En ce jour d’inau­gu­ra­tion, les offi­ciels se sont dépla­cés : Danielle Hambach, maire, Thierry Sother, député de la 3e circons­crip­tion, ainsi que Serge Castillon, président natio­nal de la Société de Saint-Vincent-de-Paul. Sous le froid soleil de décembre, chacun se réjouit du lance­ment de cette camion­nette, la deuxième du genre dans le réseau, après celle de Siste­ron (Alpes-de-Haute-Provence)

L’équipe du Bas-Rhin

Un outil pour aller vers les autres

« C’est un moyen d’être plus visible et d’al­ler au contact des plus isolés », précise Michel Becker. « Cette camion­nette est aussi un outil de cohé­sion et de dyna­mi­sa­tion des équipes » souligne Vincent Florange, vice‑­pré­sident alsa­cien. Juste­ment plusieurs béné­voles de la région ont fait le dépla­ce­ment. À la grande joie de Michel Becker, la ving­taine d’équipes locales du secteur a mutua­lisé ses fonds pour finan­cer une partie du projet, le reste est réglé par le Conseil natio­nal de France de la Société de Saint-Vincent-de-Paul et fonda­tion affi­liée.

« Avec cette camion­nette, nous allons reve­nir aux sources de l’as­so­cia­tion : aller vers les autres », renché­rit Vincent Florange. La Camion­nette Sourire pour partir en visite « dans les quar­tiers, sur les marchés…  », c’est exac­te­ment ce qu’en­vi­sage Cybèle, béné­vole à Stras­bourg. « On n’aura pas à attendre que les gens viennent vers nous.  » Sur les routes,   elle portera la parole des équipes en complé­tant l’ac­tion lancée cet été : le Café Sourire de Stras­bourg (quar­tier du Neudorf).

Lancé de façon éphé­mère dans les jardins du pres­by­tère, le Café a trouvé un abri une fois l’hi­ver venu. « On n’a pas de lieu pérenne, alors on a inventé autre chose, raconte Anne Vetter, prési­dente de la Confé­rence Saint-Aloyse. On se rassemble tous les 15 jours, dans une salle parois­siale, mais aussi dans un vrai café et enfin dans un cowor­king. » Autant de lieux diffé­rents qui demandent un peu d’adap­ta­tion aux parti­ci­pants mais qui permettent de faire connaître cette action. « Les travailleurs du cowor­king s’in­té­ressent à nous, ils posent des ques­tions sur le béné­vo­lat, ajoute Anne Vetter. Et, au café, des gens viennent nous voir. On s’aperçoit qu’ils ont besoin d’écoute. » Qu’il soit ambu­lant ou éphé­mère, le Café Sourire alsa­cien est prêt pour accueillir son public. Car l’objec­tif, rappelle José, béné­vole à Stras­bourg, « c’est de parta­ger et dialo­guer ». 

Le Café Sourire s'installe dans un espace de coworking à Strasbourg

« Un rêve qui se réalise » 

Décou­vrez le témoi­gnage d’Anne Vetter, prési­dente de l’équipe locale du Neudorf (Stras­bourg) à propos de la Camion­nette Café Sourire.

Devenir bénévole

Nous avons toujours besoin de mains supplémentaires !