Témoignage d’une accueillie du logis Frédéric Ozanam

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La séré­nité procu­rée par la présence d’un proche auprès d’un malade hospi­ta­lisé n’est plus à démon­trer . C’est pourquoi dès 1983, la Société de Saint-Vincent-de-Paul d’An­gers a décidé d’ac­qué­rir et d’amé­na­ger une char­mante maison, proche du CHU afin de propo­ser aux familles un héber­ge­ment de qualité et un récon­fort moral… Il s’agit du Logis Frédé­ric Ozanam. Depuis 36 ans, une équipe de 50 béné­voles se relaie jour et nuit pour assu­rer cette mission d’ac­cueil.

Quelques extraits d’une lettre d’une rési­dente qui a passé un long séjour au Logis, témoignent de sa vie dans notre maison avec ses joies, ses peines, ses rencontres …..

Cette lettre nous encou­rage, nous les Dames du logis, dans notre enga­ge­ment,

« … Elles ne sont ni dames patron­nesses ni saintes femmes. Elles sont simple­ment, très simple­ment de belles personnes, les Dames du Logis.

Point de mater dolo­rosa, le matin la cuisine commune du petit déjeu­ner bruisse de bavar­dages joyeux sur le temps, le petit marché voisin, les infos pratiques donnés par les anciennes aux novices … Progres­si­ve­ment, la cuisine se déserte, chacun vaquant à ses occu­pa­tions… dès midi, il n’y a plus au Logis, que les béné­voles qui assurent l’ac­cueil … le petit jardin est aban­donné aux tour­te­relles, autour de la statue de St Vincent de Paul.

Le soir, l’am­biance change, chacun porte sur son visage la fatigue de la jour­née, le masque tombe, le sourire s’af­faisse, le regard est angois­sé…

A chacun sa méthode, les mots croi­sés pour ne pas penser, le sourire récon­for­tant d’un béné­vo­le… Les peines se partagent, deve­nant moins lourdes … On se souhaite bon courage.

Les Dames du Logis sont là pour vous trou­ver une chambre qui vous sauvera, vous guider dans le Logis et vous l’ex­pliquer. Elles forment à tour de rôle une ronde bien­veillan­te… Grâce leur soit rendue … »

Nous sommes heureux de vous faire connaître notre cher Logis, niché au fond d’une impasse à Angers, discret mais telle­ment utile pour que l’an­goisse provoquée par l’hos­pi­ta­li­sa­tion d’un proche soit adou­cie par l’as­su­rance d’un héber­ge­ment confor­table et peu onéreux et d’un accueil chaleu­reux et fami­lial.