Vivre le Carême 2025
Retour sur image sur la journée sensibilisation et solidarité des jeunes !

Vendredi 13 février…. Le monde est sur le point de basculer dans une autre dimension : celle dans laquelle il nous faudra rapidement prendre conscience que solidarité va désormais rimer avec confinement… C’est dans ce contexte d’attention aux plus fragiles que, providentiellement, le collège Frédéric Ozanam a accueilli deux bénévoles des Conférences St Vincent de Paul. Ils se sont présentés devant un parterre de jeunes sixièmes et cinquièmes, dans la perspective de leur présenter à la fois leurs actions auprès des personnes fragilisées, mais aussi les fondateurs de ces conférences dont l’un n’est autre que Frédéric Ozanam, personne éponyme de notre collège.
Aimer, prier, partager, agir, aider sont les maîtres-mots de la Société St Vincent de Paul. Les jeunes ne s’y sont pas trompés et ont noté sur leur support les diverses formes que prennent ces actions : aide alimentaire, aide au logement, visite aux personnes âgées, aux prisonniers, rencontres et réconfort aux sans-abris…
Ce temps de découvertes et d’échanges a été appuyé par des supports audio-visuels dynamiques mettant en valeur d’une part certains chiffres-clefs, permettant aux jeunes de prendre conscience de la situation précaire de nombreuses personnes en France, aujourd’hui, et d’autre part les multiples actions menées par la Société.
Et nous alors ? comment nous engager à notre mesure ?
« Petit poisson deviendra grand » : ce proverbe pourrait illustrer les projets présentés aux jeunes du collège. Alors que le Carême était engagé, proposition nous a été faite de le vivre de façon particulière : un petit poisson cartonné a été distribué parmi les rangs, sur lequel était écrite une action facilement réalisable… enfin, … dans un contexte social « normal » … car « rendre visite à une personne isolée de mon entourage » deviendra vite irréalisable au vu des mesures sanitaires qui se profilaient alors. Mais les idées étaient là, semées comme autant de pistes à parcourir avec encore plus de conviction, nous allions tous en faire l’expérience, durant cette période où la solitude et l’isolement allaient créer encore plus de souffrance chez les plus fragiles : envoyer par voie postale, aux personnes âgées de notre commune ou de notre famille, ces petits poissons, avec un dessin, un petit mot, ça oui, on allait toujours pouvoir le faire !
« Petit poisson deviendra grand » … C’est aujourd’hui encore plus que les projets de solidarité sont appelés à se développer, à trouver peut-être une nouvelle forme. Mais l’entraide est sans limite et nos jeunes l’ont bien compris. Preuve en est les retours « numériques » de leurs actions multiformes qu’ils ont réalisées depuis…envois de cartes, mots, dessins vers les personnes âgées entre autres, mais aussi strict respect du confinement pour que les plus fragiles soient protégés. Oui ! S’engager à l’image de ce qu’a insufflé Frédéric Ozanam au XIXème siècle est encore et toujours d’actualité, en voici des témoignages d’élèves de 5ème : « Je n’ai que 13 ans mais je comprends qu’il est urgent d’agir. Je sais que dans mon village, il existe des visiteurs solidaires qui donnent de leur temps aux personnes isolées. Plus tard, j’aimerais être ces gens », « Pendant le confinement, j’ai décidé de répondre à un défi sur les réseaux sociaux. Celui-ci consiste à envoyer des mots, dessins, lettres, poèmes aux résidents de l’Ephad afin de rompre l’isolement pendant la quarantaine » « Mon engagement pendant ce confinement a été petit par rapport à toutes les personnes qui travaillent mais j’ai envoyé un petit mot d’encouragement à une maison de retraite. Et surtout je reste chez moi ».
« Petit poisson deviendra grand » … Sur les pas de Frédéric Ozanam et de St Vincent de Paul, nos jeunes ont déjà répondu présents ! Alors bravo à tous ceux qui s’engagent « pour faire reculer la pauvreté et rendre leur sourire aux personnes isolées. »
