Retour sur image sur la journée sensibilisation et solidarité des jeunes !

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Vendredi 13 février…. Le monde est sur le point de bascu­ler dans une autre dimen­sion : celle dans laquelle il nous faudra rapi­de­ment prendre conscience que soli­da­rité va désor­mais rimer avec confi­ne­ment… C’est dans ce contexte d’at­ten­tion aux plus fragiles que, provi­den­tiel­le­ment, le collège Frédé­ric Ozanam a accueilli deux béné­voles des Confé­rences St Vincent de Paul. Ils se sont présen­tés devant un parterre de jeunes sixièmes et cinquièmes, dans la pers­pec­tive de leur présen­ter à la fois leurs actions auprès des personnes fragi­li­sées, mais aussi les fonda­teurs de ces confé­rences dont l’un n’est autre que Frédé­ric Ozanam, personne éponyme de notre collège.

Aimer, prier, parta­ger, agir, aider sont les maîtres-mots de la Société St Vincent de Paul. Les jeunes ne s’y sont pas trom­pés et ont noté sur leur support les diverses formes que prennent ces actions : aide alimen­taire, aide au loge­ment, visite aux personnes âgées, aux prison­niers, rencontres et récon­fort aux sans-abris…

Ce temps de décou­vertes et d’échanges a été appuyé par des supports audio-visuels dyna­miques mettant en valeur d’une part certains chiffres-clefs, permet­tant aux jeunes de prendre conscience de la situa­tion précaire de nombreuses personnes en France, aujour­d’hui, et d’autre part les multiples actions menées par la Société.

Et nous alors ? comment nous enga­ger à notre mesure ?

« Petit pois­son devien­dra grand » : ce proverbe pour­rait illus­trer les projets présen­tés aux jeunes du collège. Alors que le Carême était engagé, propo­si­tion nous a été faite de le vivre de façon parti­cu­lière : un petit pois­son cartonné a été distri­bué parmi les rangs, sur lequel était écrite une action faci­le­ment réali­sa­ble… enfin, … dans un contexte social « normal » … car « rendre visite à une personne isolée de mon entou­rage » devien­dra vite irréa­li­sable au vu des mesures sani­taires qui se profi­laient alors. Mais les idées étaient là, semées comme autant de pistes à parcou­rir avec encore plus de convic­tion, nous allions tous en faire l’ex­pé­rience, durant cette période où la soli­tude et l’iso­le­ment allaient créer encore plus de souf­france chez les plus fragiles : envoyer par voie postale, aux personnes âgées de notre commune ou de notre famille, ces petits pois­sons, avec un dessin, un petit mot, ça oui, on allait toujours pouvoir le faire !

« Petit pois­son devien­dra grand » … C’est aujour­d’hui encore plus que les projets de soli­da­rité sont appe­lés à se déve­lop­per, à trou­ver peut-être une nouvelle forme. Mais l’en­traide est sans limite et nos jeunes l’ont bien compris. Preuve en est les retours « numé­riques » de leurs actions multi­formes qu’ils ont réali­sées depuis…en­vois de cartes, mots, dessins vers les personnes âgées entre autres, mais aussi strict respect du confi­ne­ment pour que les plus fragiles soient proté­gés. Oui ! S’en­ga­ger à l’image de ce qu’a insuf­flé Frédé­ric Ozanam au XIXème siècle est encore et toujours d’ac­tua­lité, en voici des témoi­gnages d’élèves de 5ème : « Je n’ai que 13 ans mais je comprends qu’il est urgent d’agir. Je sais que dans mon village, il existe des visi­teurs soli­daires qui donnent de leur temps aux personnes isolées. Plus tard, j’ai­me­rais être ces gens », « Pendant le confi­ne­ment, j’ai décidé de répondre à un défi sur les réseaux sociaux. Celui-ci consiste à envoyer des mots, dessins, lettres, poèmes aux rési­dents de l’Ephad afin de rompre l’iso­le­ment pendant la quaran­taine » « Mon enga­ge­ment pendant ce confi­ne­ment a été petit par rapport à toutes les personnes qui travaillent mais j’ai envoyé un petit mot d’en­cou­ra­ge­ment à une maison de retraite. Et surtout je reste chez moi ».

« Petit pois­son devien­dra grand » … Sur les pas de Frédé­ric Ozanam et de St Vincent de Paul, nos jeunes ont déjà répondu présents ! Alors bravo à tous ceux qui s’en­gagent « pour faire recu­ler la pauvreté et rendre leur sourire aux personnes isolées. »

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